Grâce à ce TDVM élevé, les SCPI de rendement plaisent de plus en plus aux assureurs qui s’en servent pour constituer les supports de leurs contrats multisupports. Ce sont les meilleures qui sont d’ailleurs utilisées afin de produire un rendement optimal de l’épargne.
Attention à certains pièges qui peuvent altérer ce rendement : les frais de souscription, les frais de gestion, les intérêts, la fiscalité, le délai de jouissance. Programmez aussi une simulation par rapport à la détention en direct ou à travers l’assurance-vie, ainsi que sur la valorisation du patrimoine.
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Le TDVM n’est pas le seul indicateur de performance qui peut influencer le choix d’une SCPI. Il en existe d’autres, peu connus certes, mais également bon à connaître. Par exemple, les taux d’occupation financier (TOF), la capitalisation, le report à nouveau (RAN) ainsi que les provisions pour grosses réparations (PGR). Notons cependant que ce sont les anciennes SCPI qui ont eu le temps de se constituer ces RAN et PGR. On ne les retrouve pas forcément pour les SCPI dernière génération, ce qui ne veut pas dire pour autant que celles-ci sont moins performantes.
Le rendement seul ne justifie pas le choix d’une SCPI. Outre celles de rendement, les fiscales et les SCPI de plus-value occupent aussi le marché pierre-papier. L’investisseur doit donc déterminer avant tout son profil avant d’accéder à la SCPI, en considérant que celle-ci doit être conservée sur une période de 8 à 10 ans en moyenne, voire plus.
Ainsi, il n’y a pas de meilleure SCPI définie à l’avance, mais plutôt compte tenu de son profil d’investisseur. Ce qu’il faut définir :
Les SCPI fiscales sont relativement peu rentables par rapport aux SCPI de rendement, mais demeurent toujours intéressantes, notamment pour ceux qui souhaitent réduire leur impôt sur le revenu. Ces rendements annuels sont de 3% à 3.5% environ.
Elles sont également peu liquides puisqu’elles ne peuvent être cédées sur le marché secondaire. Puisque ce sont des actifs qui sont exploités avec des montages défiscalisants (Pinel, déficit foncier, Malraux), l’investisseur est dans l’obligation de les conserver pendant la durée requise (6 ans, 9 ans, 12 ans pour les SCPI Pinel, 9 ans pour les SCPI Malraux).